C'est une discussion d'un lieu à un autre. Ce sont des voix et des choix, des engagements, radicaux pour la Liberté, sans concessions que Bruce Clarke évoque dans ses portraits. Ce cheminement fera l'objet d'un parcours où se mélange passé, présent et futur ? A nous de l'écrire et de le choisir.
Au début de ses études artistiques, Manel Ndoye Consacre naturellement son travail aux lébous qui constituent une communauté traditionnellement de pécheurs mais aussi d'agriculteurs au Sénégal. Les lébous partaient en mer plusieurs semaines, sur des pirogues appelées Gaal en wolof. Certaines études porterait d'ailleurs à rapprocher ce mot à l'origine du mot Sénégal.
Manel s'intéresse particulièrement aux cérémonies de danse Ndawrabine, à leurs tenues qu'il associe à des champs chromatiques.
cette danse traditionnelle l’incite également à travailler ces œuvres sur de larges techniques, la philosophie et la recherche entre histoire, chorégraphie, tradition, mémoire culturelle et
racines.
Manel nous interpelle sur le pillage des océans et la situation dramatique des pêcheurs à Dakar avec les bateaux cargos étrangers qui pillent et détruisent les ressources de l'océan, les emplois et les traditions en faisant disparaitre les métiers locaux de la pêche. GEEJ signifie mer en wolof.