Jean David NKot est né en 1989 dans la ville de douala au Cameroun où il vit et travaille. En 2010, il obtient un BAC en peinture à l’Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA). Par la suite, il intègre l’Institut des Beaux-arts de Foumban, de cette formation il obtient une licence en dessin /peinture. Par ailleurs, il flirte avec les ateliers des aînés comme celui d’Hervé Youmbi, Salifou Lindou, Jean Jacques Kanté, Pascal Kenfack, Ruth Belinga… Tout au long de sa formation aux beaux-arts de Foumban il est lauréat de plusieurs distinctions artistiques.
Interpellé par la violence, l’indifférence et la passivité de la communauté internationale et des gouvernements sur la situation des victimes dans le monde et en particulier en Afrique, il structure sa démarche plastique. Les timbres postaux, enveloppes, cartes postales routières constituent l’essentiel de ses créations. Elles interrogent et secouent les consciences en explorant et exposant des visages submergés par des codes de noms d’armes de guerre. Comme dans sa série timbres-poste, ses œuvres ont pour vocation d’affranchir ces victimes marquées, par la violence de l’indifférence qui caractérise le visage complice du monde. Loin d’attirer l’attention du contemplateur sur l’identité de la personne représentée, ils mettent plutôt en exergue à la manière de Zhang Dali, Francis Bacon et Jenny Saville l’expression de la tourmente qui habite « ses » personnages.
En 2012, il gagne le premier prix de sculpture et en 2013 il remporte le premier prix de peinture et celui de la meilleure installation. Participant par la même occasion à des expositions à l’Espace doual’art, Bandjoun Station(Cameroun), en Allemagne, au Congo Brazzaville, au Tchad, en Afrique du sud, au Sénégal, France.
En 2017, Jean david présente à SUD2017 pour la 4ème édition avec comme thème « La place de l’Humain » l'installation : «Les dits et les non-dits » une copie de la façade du
domicile de Um Nyobe, dans le quartier Nkongmondo à Douala.
Sur la façade en aluminium est inscrite une partie du discours du nationaliste camerounais, prononcé le 17 décembre 1952 à la tribune des Nations Unies à New-York